vendredi 12 septembre 2008

Conclusion des Travaux. Clôture

La 61ème conférence des Organisations Non Gouvernementales en association avec le département de l’Information des Nations Unies sur le thème: « Réaffirmer les Droits de l’Homme pour tous. La Déclaration Universelle à 60 ans » s’est achevée après 3 jours d’intense réflexion dans un esprit de collaboration, avec la détermination plus que jamais des ONG et de la Société Civile à mener leurs actions dans la lutte pour la promotion des Droits de l’Homme; ce qui fait la réussite de ce grand événement mondial et consolide l’esprit des premiers défenseurs des Droits de l’Homme. D’après l’Ambassadeur Hessel, il n’y a qu’une seule Déclaration Universelle et Organisations Non Gouvernementales signifie qu’ il n’y a pas seulement les Gouvernements à défendre les droits des populations; cette responsabilité incombe également au peule, aux Non Gouvernementaux. Bien que les ONG ne peuvent se substituer aux Organisations que sont les Etats celles-ci ont le devoir de rappeler les Etats à assumer leur responsabilité. 537 ONG venues des quatre coins du Monde ont pris part à cette conférence et se sont investies dans plusieurs domaines.
Cette cession de clôture fut marquée par l’intervention en directe, voie vidéo d’Ingrid Betancourt qui a souligné l’importance de la parole: cet instrument qui permet de toucher les cœurs et d’exprimer notre foi, notre état d’âme mieux que les armes; et que la violation des droits de l’homme est un germe que nous portons tous; on peut à un certain moment oublier nos principes, à l’intérieur de nous il y a toujours un risque de devenir des monstres.
La dignité humaine ne peut être défendue dans l’indifférence qui constitue un obstacle majeur au processus de lutte, suivie de la peur.
Le rôle de la Déclaration Universelle est indéniable; son contenu représente les différentes pistes pour pouvoir vivre en communauté, pour pouvoir sauver les vies. La Déclaration n’est pas seulement une Utopie, mais une réalité. Dans la réaffirmation des Droits de l’homme les ONG se sentent tous concernées.
De 1948 à nos jours un des progrès ont été faits bien qu’on note ces dernières années une certaine obsession de la part des Etats en matière sécuritaire: la régression de certains traitements cruels et dégradants comme la torture, la peine de mort. Aujourd’hui, on est passé de 2/3 à 1/3 des pays pratiquant la peine de mort; la notion d’impunité n’existe plus, il est question désormais de responsabiliser les auteurs des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de génocide; la reconnaissances dans certains pays des droits des femmes, des personnes handicapées et des enfants.
Au-delà de la commémoration de la Déclaration, le temps est plus à l’action; il y a une grande nécessité aujourd’hui d’informer et d’être informer, d’enquêter, d’éduquer, de combattre la pensée unique et de dénoncer les atteintes aux droits de l’Homme. De nombreux défis rentent encore à relever avec l’accroissement de la population mondiale, l’instabilité de la planète, les grandes forces économiques et financières.

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